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Lieux de culte

Les vestiges - Basilique Saint-Benoît-Joseph Labre (Marçay)

Présentation

Basilique

À Marçay (France), dans le Poitiers rural, existe l'ancienne basilique Saint-Benoît-Joseph Labre. Ne servant plus au culte depuis 1962, elle a été désaffectée en 1976; son mobilier a été dispersé dans d’autres églises, abbayes et couvents. C'est le seul édifice religieux dans le monde, sous le patronnage de saint Benoît-Joseph Labre, à avoir été élevé au rang de basilique. L'histoire de sa construction vaut la peine d'être découverte pour en connaître tous les rebondissements.

En 1976, la basilique est vendue par le diocèse de Poitiers à un entrepreneur qui s'en servira pour entreposer du matériel. Dans les années qui suivent, l'édifice souffre du manque d'entretien: les murs sont envahis par la végétation et la toiture est lourdement endommagée lors d'une tempête en 1999. En 2002, son propriétaire a failli procéder à sa démolition afin d'en vendre les pierres. La basilique fut sauvée grâce au refus d'émission d'un permis de démolition. À cette époque, des personnes envisagent de créer une association afin de sauvegarder l'édifice. L'un d'eux, Jean D. (France), m'adressait un courriel le 28 janvier 2003 :

«Cet édifice qui présente un maître-autel en marbre et des vitraux magnifiques, a été endommagé par les différentes tempêtes et notamment celle de 1999. Cet édifice a été mis en vente par ses propriétaires et il serait, selon toute réserve, envisagé de le démolir [...] Si quelqu'un a une idée de financement pour acquérir ce monument le sauvegarder et assurer sa remise en état, l'administration serait a priori favorable pour en assurer sa conservation et l'inscrire à l'inventaire des monuments historiques, ce qui ouvrirait l'accès à des subventions pour travaux non négligeables.»

C'est dans un grand état de délabrement que Pascal Piot acquiert l'édifice en 2009. Des travaux de restauration sont alors entrepris afin de donner une vocation culturelle à l'immeuble. En 2012, Jean-Denis Touzot devient le nouveau propriétaire et poursuit la restauration de l'immeuble désormais classé monument historique depuis le 4 janvier 2011.