Histoire du masque mortuaire original
Dans sa Vie édifiante de Benoît-Joseph Labre : mort à Rome, en odeur de sainteté, l'abbé Giuseppe Loreto Marconi, dernier confesseur du saint, écrit : «Comme on voulut se procurer le portrait du Serviteur de Dieu, le plus ressemblant qu'il seroit possible, on employa le moyen le plus en usage dans ces circonstances, qui est d'appliquer sur le visage un masque de plâtre» (Lille, Chez L. Lefort, Imprimeur-Libraire, 1817, p. 112). Cette heureuse initiative fut réalisée 24 heures après la mort du saint pèlerin, soit le jeudi saint 17 avril 1783. «Ce soir-là, écrit Joseph Richard, dans l'oratoire [de l'église de la Madona dei Monti], Francesco Zaccarelli fit exécuter le masque mortuaire de Benoît par un certain Tedeschi, tailleur de pierres et sculpteur de son métier, et il l'emporta chez lui pour le conserver jalousement» (Le vagabond de Dieu. Saint Benoît Labre, Paris, Éditions S.O.S., 1976, p. 137). En nombre restreint, quelques copies de ce masque mortuaire ont été réalisées par la suite.
Copie conservée à Amettes (Fr)
Masque mortuaire en cire provenant des soeurs de Soleure qui reçurent Benoît-Joseph en 1776. Il fut offert au monastère bénédictin de Mariastein (Suisse).
Photo : 2013 - Didier Noël
Version agrandie
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