Érin
Située à 20 km environ au sud-ouest d'Amettes, dans le Pas-de-Calais, la commune d'Érin comptait une population de 185 personnes lors du recensement de 2007. Au milieu du 19e siècle, elle était de plus de 400 habitants.
1. Le séjour de Benoît Labre à Érin (1760-1766)
Benoît Labre, le futur saint d'Amettes, vécut son adolescence au presbytère d'Érin. Voyant en lui une éventuelle vocation sacerdotale, son oncle et parrain, l'abbé François-Joseph Labre, alors curé d'Érin, convainquit ses parents de le prendre avec lui afin que Benoît puisse parfaire sa formation spirituelle et apprendre le latin. Arrivé en mai 1760, à l'âge de 12 ans, il y demeurera jusqu'à la mort de son oncle en 1766.

Au cours de son séjour à Érin, la vie spirituelle de Benoît sera marquée d'événements importants. Le 4 septembre 1761 reste une date importante : après s'y être préparé avec le plus de soin possible, Benoît fait sa première communion et, le même jour, reçoit le sacrement de la confirmation des mains de l'évêque de Boulogne-sur-mer, Mgr François-Joseph-Gaston de Partz de Pressy.

Si le latin que Benoît étudie lui donne accès aux Saintes Écritures, telle une nourriture de vie, ce sont les Sermons du Père Lejeune, dit l'Aveugle, découverts dans la bibliothèque de son oncle, qui l'amèneront sur la route. Il se sent davantage attiré par la vie monastique que par celle du ministère de prêtre en paroisse. Il est convaincu que Dieu l'appelle à la vie austère de la Trappe et ce, malgré les objections initiales de son oncle, mais quelle Trappe ? Avec l'accord de son parrain, Benoît retourne à Amettes pour demander à ses parents l'autorisation d'entrer à la Trappe. S'étant fait à l'idée qu'il pourrait remplacer son oncle à la cure d'Érin, ils ne peuvent se résoudre à un tel projet. Obéissant, Benoît revient à Érin mais non sans tristesse. Alliant prières et austérités, il y demeure encore deux ans; son oncle meurt le 13 septembre 1766 lors d'une épidémie de typhus, une maladie qu'il contracte auprès des paroissiens lors de ses visites pour les sacrements et divers services. Âgé de 18 ans et demi, Benoit se voit contraint de retourner à Amettes.
Auprès des paroissiens d'Érin, l'influence spirituelle de Benoît fut telle qu'ils l'appelaient affectueusement le «petit curé».
2. Le 249e anniversaire de sa première communion (2010)
Le 4 septembre 2010, les paroissiens et paroissiennes d'Érin avaient la joie d'accueillir leur évêque Mgr Jean-Paul Jaeger (évêque d'Arrras), à l'occasion du 249e anniversaire de la première communion de saint Benoît Labre. Invité pour cet événement par monsieur Jean-Marie Huart, notre ami Didier Noël s'y est rendu et nous en a rapporté de magnifiques photos, dont certaines avec l'aimable autorisation du maire de la commune, monsieur Charles du Haÿs.
Chapelle Notre-Dame de Lourdes à l'entrée d'Érin
Didier Noël à l'entrée de la chapelle
Église paroissiale d'Érin
Église Sainte-Marie Madeleine
Première communion de Benoît Labre (1761)
Départ d'Érin de Benoît Labre (1766)
Ici est la Maison de Dieu et la Porte du Ciel
Carellage indiquant la tombe de l'abbé F.-J. Labre au pied du maître-autel
Statues du saint Curé d'Ars (gauche)et de sainte Jeanne d'Arc (droite)
Statues de la Vierge Marie (gauche)
et de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus (droite)
Statue de saint Michel Archange (gauche)
Entrée de la chapelle saint Benoît-Labre
Autel en l'honneur de saint Benoît Labre
Statue de Notre-Dame de Lourdes
Statue de saint Benoît Labre
Célèbre tableau de saint Benoît Labre à Érin
Tableau de saint Benoît Labre
Tableau de saint Benoît Labre
Chapelle Saint-Benoît Labre à l'intérieur de l'église
Didier Noël à l'autel en l'honneur de saint Benoît Labre
Reliquaire avec reliques de saint Benoît Labre
Reliquaire avec reliques de saint Benoît Labre
Au terme de la célébration du 4 septembre 2010
Mgr Jeager s'adresse à la foule rassemblée pour l'occasion
Didier Noël et Jean-Marie Huart, un paroissien d'Érin