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Présentation

Huit mois avant sa mort et à cause de sa profonde humilité, saint Benoît Labre avait été très troublé par le culte dont sa personne serait l'objet immédiatement après sa mort. Avec tristesse, il confia à l'abbé Marconi :

J'ai vu mes propres obsèques, et une grande foule de peuple rendait des honneurs à mon misérable corps. Le Saint-Sacrement était enlevé de l'église, et les marques de vénération et de respect préparées pour la Sainte-Eucharistie étaient rendues à mon corps.

Le culte voué à saint Benoît Labre n'a pas cessé depuis. À travers le temps, il s'est exprimé sous diverses formes : lieux de pèlerinages, chants et prières diverses, litanies, reliques, etc.

Par son saint serviteur, Dieu continue de toucher le coeur de ses enfants blessés.

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  1. (L'abbé S. Solassol, Un mendiant français au siècle de Voltaire, Paris, C. Dillet Libraire-Éditeur, 1881, p. 243)